Compte Rendu de la sortie Street Art
Le vendredi 15 octobre, M.Bèque avait proposé aux adhérents de l’association , avec l’Office du Tourisme une découverte du Street Art à Montpellier
Une trentaine de participants ont pu explorer ce monde éphémère et illégal qui se cache derrière le terme de « street art ».
Le Street Art recouvre de nombreuses disciplines :
graffitis, tags, pochoirs, trompe-l’œil, collages, mosaïques, fresques et diverses installations de rue.
Très rapidement, nous avons constaté que les rues de Montpellier avaient particulièrement attiré les artistes peintres dont les productions les plus emblématiques sont sans doute le célèbre trompe-l’œil de la place Edouard Adam et celui de la place Saint-Roch.
Au fil des rues nous avons découvert, en levant les yeux, les mosaïques du type Space Invader, les pochoirs avec des cœurs, les collages, transformant des bouts de rue en aquarium ou porteurs de messages contestataires, d’autres fresques murales improvisées ici et là, et les célèbres moitiés de vélos M.BMX encastrés très haut sur les murs.
On retiendra poste de Rondelet une œuvre très colorée :abstraction de WIST à la bombe commandée par un collectif d’habitants pour habiller un vilain mur mais aussi un mur peint au rouleau par ZEST où l’on distingue une partie du corps d’une femme .Cet artiste est soutenu par une galerie qui lui a commandé cette œuvre. Collages de photos, de carreaux, mais aussi fresque en trompe l’œil devant l’église Saint Roch avec personnages et animaux réalisée par le collectif 7eme SENS, laissent entrevoir chez ces artistes de rue la recherche d’idées nouvelles et nous ont obligés à découvrir la ville avec un regard différent
Après un sympathique repas au restaurant, il fallut reprendre ses bottes de sept lieues pour arpenter le Quai de Verdanson .
Le Quai du Verdanson, aménagé à cet effet par la municipalité, est le lieu où s’expriment abondamment tags et graffitis. Il accueille des artistes locaux et étrangers. Le graffiti (ou graph pour les initiés), œuvre éphémère, est plus travaillé que le tag. Les formes graphiques, géométriques ou figuratives, dissimulent souvent le nom de l’artiste dont le plaisir semble être d’interpeller le spectateur et lui lancer le défi de retrouver son nom. La tâche n’est pas toujours facile, parfois impossible, mais nous nous y sommes tous essayés.
A en croire notre guide, le Street Art né dans la rue, est désormais un art contemporain reconnu et a franchi, comme nous l’avons constaté en fin de visite, le seuil des galeries d’art. Cette pratique artistique est aussi un défi au langage, ce n’est ni du dessin, ni de la peinture, c’est tout cela à la fois .
Première sortie réussie qui a rencontré un très vif succès